Toutes les propositions

Une commune conviviale et accueillante pour tou·te·s ses habitant·es

Nous voulons une commune ouverte sur le monde, solidaire, où règne une réelle égalité des chances, où chacun·e trouve les moyens de s’épanouir et de participer à la vie collective. 

Nous veillerons à ce que l’espace public soit convivial et accessible à toutes et tous, pour que chacun·e y ait facilement accès, pour s’y rencontrer et s’adonner à de multiples activités en toute sécurité. Nous veillerons aussi à multiplier les initiatives de partage de biens et des services, qui permettent la rencontre, évitent le gaspillage et soulagent le portefeuille.

Enfin, le Conseil communal a voté une motion qui fait de Woluwe une “commune hospitalière” pour les migrant·es. Nous voulons faire de cette déclaration d’engagements une réalité pour que notre commune accueille dignement ses nouveaux et nouvelles habitantes, y compris celles et ceux qui ont dû s’exiler pour survivre. 

Voici nos propositions :

  1. Avoir une maison de quartier à quelques minutes à pied de chez soi

Dans chacun des quartiers de la commune, mettons un espace à disposition des habitant·es, agrémenté de différents services fournis par la Commune : 

  • Un lieu pour faciliter l’entraide et le bénévolat de proximité, qui mette en lien des voisin·es avec un besoin d’un service, de compagnie,… avec d’autres voisin·es prêt·es à donner d’un peu de leur temps.
  • Un lieu où trouver une aide concrète quand on a du mal à se débrouiller pour des démarches administratives par ordinateur, pour ses factures, son quotidien, sa santé,…
  • Un lieu pour faire circuler l’information sur les services qui existent et sur ce qui bouge à Woluwe.
  • Un lieu de rencontre, à penser avec les habitant·es, les comités de quartier, les associations, les écoles de devoirs,…
  • Un lieu d’événement locaux, de bourses de vêtements ou objets de seconde main.
  • A vous de compléter !
  1. Partager, récupérer, s’entraider et économiser : bienvenue aux initiatives citoyennes
  • Partager des biens ou des services, via un disposition mis en place par la Commune et en soutenant les initiatives citoyennes et associatives.
  • Mettre en place une bébéthèque pour le matériel de puériculture ainsi que les vêtements et jouets des touts-petits
  • Etudier la mise en œuvre d’un service de partage de petit outillage, notamment pour les jardins.
  • Etudier les modalités de mise en oeuvre de plate-forme d’échange de biens et de petits services
  • Soutenir les donneries, bourses de vêtements, gratiferias (foire aux dons).
  • Soutenir les projets de potagers collectifs et de GASAP
  1. Disposer d’un espace public convivial : pour une “ville salon” 
  • Se pencher sur l’aménagement convivial de l’espace public (rues scolaires, nouvelles pistes cyclables, aires de jeux,…), via la création d’une commission “espace public” avec le secteur associatif, les comités de quartier et les citoyen·nes.
  • Soutenir les initiatives citoyennes visant à instaurer des rues réservées au jeu les week-ends et pendant les vacances, des “rues jardin” (avec des bancs, de la verdure,…) ou encore des rues piétonnes.
  • Revitaliser l’ensemble des parcs de la commune et en priorité le parc Saint-Lambert et le parc Malou.
  • Installer plus de bancs, de toilettes publiques et de fontaines d’eau potable dans tout l’espace public. 
  • Rendre accessibles au public les toilettes publiques des centres sportifs, des bibliothèques, du centre culturel pendant leurs heures d’ouverture. Prévoir une signalisation qui les fait connaître au public.
  • Créer des partenariats avec les commerçants qui disposent de toilettes pour les rendre accessibles au public moyennant une indemnité pour les frais de fonctionnement : créer un logo « toilettes accessibles au public ». Faire de même pour les commerces qui peuvent mettre à disposition un espace pour allaiter. Ce sont des formules « win-win » car elles génèrent plus de passage dans les commerces concernés.
  • Poursuivre la suppression progressive des publicités commerciales dans l’espace public. Les remplacer à certains endroits par des panneaux d’affichages accessibles aux initiatives citoyennes (voir le chapitre sur la participation).
  1. Vivre dans une commune hospitalière : dans les mots et dans les faits
  • Fournir un kit d’accueil pour tout·e nouvel·le arrivant·e dans la commune avec les informations relatives à la vie dans la commune (le fonctionnement de l’administration, transports en commun, les activités scolaires et parascolaires, la gestion des déchets,…).
  • Analyser la réouverture de l’Initiative locale d’accueil (ILA) en partenariat avec le CPAS et le pouvoir fédéral. L’ILA, créée en 2001 et fermée en mars 2024, permettait à 28 demandeurs d’asile de se loger de manière temporaire.
  • Organiser et médiatiser les initiatives d’échange, de rencontre, afin de casser les clichés et de montrer leurs apports positifs.
  • Accompagner les initiatives citoyennes pour l’accueil de personnes migrantes, en favorisant ainsi les rencontres entre les personnes de cultures différentes et la cohabitation dans la bienveillance. Des assistant·es sociaux·ales seront disponibles pour les aider ainsi que des médiateur·trices pour prévenir les incompréhensions et malentendus.
  • Soutenir, notamment sur le plan administratif, les initiatives d’accueil des migrant·es chez les citoyen·nes après leur régularisation, le temps qu’ils ou elles trouvent un logement. Cela peut passer par le fait que le statut de cohabitant·e ne s’applique pas dans le cadre de cet accueil temporaire chez soi. Accompagner aussi cette recherche de logement.
  • Créer une commission « Commune hospitalière » rassemblant les acteurs et actrices de terrain afin d’être à leur écoute et de travailler en bonne collaboration, à partir de la réalité communale, des besoins du terrain et de leurs expériences. Cette commission réalisera aussi un diagnostic auprès des publics concernés pour identifier les actions les plus pertinentes.
  • En partenariat avec des associations spécialisées, renforcer le soutien en termes de santé mentale pour les personnes dont le parcours migratoire a été source de traumatismes (guerre, errance, perte de proches, isolement, violences physiques et psychologiques…).
  • Renforcer l’accès volontaire aux cours de français ou néerlandais, pour les adultes et les enfants de la commune ne maîtrisant aucune de ces deux langues, avec l’aide des écoles, de la promotion sociale (Cours Communaux de Langue Moderne), des écoles de devoirs et des associations. 

Soutenir ou développer un système de parrainage/marrainage pour les MENA (Mineurs Étrangers Non-Accompagnés).