Nous avons appris durant l’été que les travaux du viaduc Reyers avaient été suspendus par le Ministre Smet parce que les réparations à effectuer sont plus importantes que la Région l’avait estimé initialement. Il est même question de le détruire plutôt que de continuer une fuite en avant qui deviendrait vite un tonneau des Danaïdes, le budget de réparation passant déjà de 2 à 4 M. d’euros.

Nous disposons là d’une formidable opportunité de faire disparaître ette autoroute urbaine qui n’aurait jamais dû être construite : non seulement coupe-t-elle en deux les communes de WSL et Schaerbeek avec toutes les nuisances que l’on peut imaginer pour la vie quotidienne des habitants, mais en outre il constitue un exceptionnel aspirateur à voitures (beaucoup plus de 15.000 dans chaque sens tous les jours) vers une ville qui ne demande pas cela et qui est déjà totalement saturée par les embouteillages à longueur de journée. Et que dire du splendide (il pourrait le redevenir !) square Vergote à proximité qui aurait tout à gagner d’un réaménagement de l’axe Montgomery – Meiser soucieux de la quiétude, de la santé et de la qualité de vie des riverains et qui propose une mobilité intelligente qui tiendrait compte de tous les types d’usagers.

Nous osons croire qu’avec un échevin de l’urbanisme cdH et un bourgmestre FDF (deux des composantes de la nouvelle majorité régionale), la commune de Woluwe-St.-Lambert pèsera de tout son poids pour en finir une bonne fois pour toutes avec ce monstre urbanistique. Wolu-Inter-Quartiers avait fait des propositions concrètes en 2007, rappelant que de nombreux autres projets avaient été déposés antérieurement par d’autres, dont celui de l’architecte Schuiten en 1995 pour le square Vergote. Une vraie politique de participation voudrait que ce dossier ait avancé, mais il a généré bien peu d’échos auprès du Collège ou de la Région.

Ecolo a interpelé le Collège sur cette question à l’occasion du Conseil communal du 1er septembre 2014.

Pour Ecolo Woluwe-Saint-Lambert : Bernard Ide, Conseiller communal.