Demande d’interpellation : Environnement – Plan de lutte contre le frelon asiatique

Frelon asiatique
Publié le 17 octobre 2019
Rédigé par 
vanderauwerajc

A l’attention du Collège des Bourgmestre et Echevins de Woluwe-Saint-Lambert,

Je vous prie de bien vouloir inscrire l’interpellation suivante à l’ordre du jour du prochain Conseil Communal :

Environnement – Plan de lutte contre le frelon asiatique

Le frelon asiatique à pattes jaunes (Vespa velutina nigrithorax) est une espèce invasive de la famille des guêpes. Introduit accidentellement en France dans la région d’Agen en 2004 dans un chargement de poteries en provenance de Chine, il a progressé vers le nord au rythme moyen de 60 km par an. Toute la France est à présent coloniséee et le premier nid a été détecté en Wallonie en 2016. Sa progression s’est poursuivie et début septembre 2019, un nid a été localisé et détruit par les pompiers à Auderghem. C’est une des conséquence de la mondialisation avec l’importation massive et mal controlée de marchandises exotiques et dans certains cas, l’introduction d’espèces invasives dommageables pour la faune et la flore locale.

Contrairement au frelon européen plutôt rural, le frelon asiatique s’installe volontiers en ville. Selon les spécialistes, l’abeille mellifère (Apis mellifera) représenterait 50% de son alimentation et la présence croissante de ruches en ville lui assure une abondance de proies. Ses nids, d’un diamètre jusqu’à 80cm, peuvent compter 3000 individus à la fin de l’été, dont quelques centaines de reines qui s’envoleront en automne pour fonder de nouvelles colonies au printemps suivant.

Peu aggressif individuellement, sa piqûre est comparable à celle d’une guêpe. Par contre, les colonies défendent férocement leur nid par des attaques massives (piqûres multiples et projection de venin) si l’on s’approche à moins de 5m. Les couvreurs ou les particuliers actifs dans leur jardin, les enfants dans une cour d’école, un parc ou encore les jardiniers communaux s’activant à l’entretien des plantations seront potentiellement exposés. Les conséquences peuvent en être dramatiques, surtout en cas de réaction allergique au venin. Je n’oublie pas que les apiculteurs de notre commune qui y ont des ruchers risquent d’être impactés par des pertes de production résultant de la prédation sur leurs abeilles.

Pour tenter de limiter sa propagation par la destruction des nids, les plans de lutte font généralement appel au public pour signaler sa présence et la localisation ses nids.

Les questions que je poserai au collège:

  1. Existe t-il à ce jour un protocole d’intervention mis en place par et avec le Siamu?
  2. Ne serait-il pas opportun d’informer, par le biais du journal communal, la population, le personnel communal et les enseignants? Je pense ici à une information scientifique, factuelle et non-anxiogène destinée à faciliter son identification et son signalement aux autorités chargées de son éradication. Le site de Bruxelles Environnement en donne quelques exemples.

https://environnement.brussels/news/le-frelon-asiatique-aux-portes-de-bruxelles

Frelon asiatique
Frelon asiatique

Je vous remercie d’avance pour les réponses que vous apporterez à mes questions.

Pour écolo :

Jean-Claude Van der Auwera

0475 490954

jc.vanderauwera@gmail.com