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Bonjour,

A l’attention du Collège des Bourgmestre et Echevins de Woluwe-Saint-Lambert,

Je souhaite interpeller le Collège sur :

Rénovation des abords du Château Malou, conformité des pierres naturelles aux exigences du Cahier des Charges

Dans le cadre de la rénovation du château Malou, édifice classé dont la rénovation a été soumise à l’approbation de la Commission Royale des Monuments et des Sites, la rénovation des abords a fait l’objet d’un lot séparé. J’ai pu consulter le dossier au WTC et je vous en remercie.

Comme attendu, le Cahier des charges établi par le bureau d’architectes Fondu Landscape Architects est sans ambigüité sur les caractéristiques des pierrres naturelles qui devaient être utilisées pour la rénovation des abords, murs et bordures (je cite) :

La pierre bleue est une pierre calcaire de teinte naturelle gris-bleu plus ou moins accentué, caractérisée par la présence de très nombreux débris de crinoïdes. Elle est extraite de l’étage « Tournaisien » du système Carbonifère et elle appartient à la catégorie des « pierres bleues ».

Dans le dossier j’ai pu constater la présence d’un certificat d’origine fourni par les Carrières du Bocq et d’une fiche technique complète. En me rendant au château, les ouvriers m’ont confirmé l’origine des pierres utilisées pour la rénovation des murets entourant le château et particulièrement le petit escalier latéral du château : Spontin.

Mes questions porteront sur les pierres utilisées en bordure des chemins qui ont été refaits pour certains, recréés pour d’autres :

  • Le Collège peut-il expliquer la présence de palettes de « pierres bleues » d’origine chinoise sur le chantier ? L’étiquettage sommaire (non conforme) de ces palettes correspond en tout point aux dimensions des pierres utilisées pour les bordures des chemins.

Alors que la pierre bleue du Hainaut est une pierre calcaire très compacte, très dense et non-poreuse, la pierre bleue chinoise est au contraire une roche dolomitique, composée de calcaire, mais aussi de magnésium. Si elles se ressemblent dans leur aspect, elles n’ont pas les mêmes qualités de durabilité et de longévité de par leur composition.

  • Une décision de chantier a-t-elle été prise pour accepter une équivalence entre ces deux types de matériaux comme répondant effectivement aux exigences du Cahier des Charges ?
  • Dans ce cas, pourquoi le dossier qui a été mis à ma disposition ne contenait-il pas de certificat d’origine ni de fiche technique pour ces pierres?
  • Avez-vous reçu un accord formel de la Commission Royale des Monuments et des Sites pour une éventuelle substitution ? (Je n’en ai pas trouvé trace dans le dossier)

Je terminerai par une dernière question :

  • Pourquoi l’architecte auteur du projet n’a-t-il pas reçu la mission de suivi du chantier de rénovation des abords ? C’est pourtant un gage de qualité de la réalisation.

Je vous remercie d’avance pour vos réponses,

Pour écolo:

Jean-Claude Van der Auwera

0475 490954

jc.vanderauwera@gmail.com