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La vie associative est riche dans notre commune : nombreuses sont les associations culturelles, sportives, clubs de jeunes, comités de quartier… On y trouve aussi des associations «communales» organisées en asbl : le Poséidon, Wolu TV, le Fonds Sportif, le Centre Culturel et Wolubilis sont aussi des asbl, tout comme le Centre de Promotion des Personnes Handicapées et Wolu International. Les gestionnaires de la commune y trouvent un moyen moins contraignant de gérer ces organisations en dehors des contrôles auxquels ils sont soumis pour le budget, les dépenses et la gestion.

Le risque pour la gestion de ces asbl est que certains membres des Conseils d’Administration et des Assemblées Générales ne sont pas choisis pour leurs compétences mais plutôt pour leur appartenance politique. Dans le cas de Wolu TV, les carences de gestion ont conduit la commune à se séparer de son réseau avant que les pertes n’impactent les finances communales. Au Poséidon, les pertes s’accumulent. Au sein de Wolu International, une asbl communale qui finance de beaux projets d’aide au tiers monde, des subsides (40.000€) sont accordés à 2 asbl liées à des actions «linguistiques» dans la périphérie.

Or, les finances communales commandent de réduire les dépenses et depuis 3 ans, le Collège des bourgmestre et échevins a imposé des réductions de budget aux associations. Ces réductions vont de 5 à 15% et sont répétées chaque année.

Les asbl ont tenté d’absorber ces réductions en maintenant leurs services mais aujourd’hui, on atteint l’os! Au Centre de Promotion des Personnes Handicapées, le déficit a atteint 14.000€ en 2014, 23.500€ en 2015 et serait de 16.000€ en 2016. Au Poséidon, il est déjà acquis que les tarifs devront augmenter.

Ecolo dénonce cet étranglement sans aucun discernement des asbl alors que certaines sont indispensables à la population. Comme nous l’avons constaté lors de la présentation du budget communal 2016, le Collège ne conçoit pas une seconde de remettre en question la fourniture gratuite de carburant à ses membres, ni ses actions à visées politiques dans la périphérie, ni la publication du Wolu Info dont le coût dépasse de loin ce qui se fait dans les autres communes bruxelloises ! Bien d’autres dépenses mériteraient d’être remises en question !

Chantal Dransart, Bernard Ide et Jean-Claude Van der Auwera, conseillers communaux