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Un CPAS, ou «centre public d’action sociale», assure la prestation d’un certain nombre de services sociaux et veille au bien-être de chaque citoyen. Ainsi, les personnes qui ne disposent pas de moyens de subsistance suffisants peuvent bénéficier d’un revenu d’intégration. Comme toutes les communes en Belgique, Woluwe-Saint-Lambert dispose de son CPAS.
C’est de loin la plus importante manifestation de solidarité au bénéfice des
habitants défavorisés d’une commune. À Woluwe-Saint-Lambert comme ailleurs, la crise a nécessité une augmentation régulière de cette dotation pour la porter à près de 12,2 millions d’euro en 2014.

Quelle n’a pas été notre surprise de constater l’oubli du CPAS dans la brochure annexée au dernier Wolu Info : « WSL, commune solidaire ». Pourquoi passer sous silence ses missions vitales? La pauvreté est en croissance dans le pays et notre commune est loin d’être épargnée ! Où est la vision globale de l’aide aux citoyens dont se targue le Bourgmestre dans son éditorial ?

En 2014, l’hôpital de revalidation gériatrique mis en place par le CPAS a fait l’objet d’une cession à Erasme. Quasiment imposée par la Région, cette cession avait été présentée comme neutre sur le plan financier et pour l’emploi. Pourtant, il apparaît maintenant que l’hôpital constituait une source de revenus et que ce changement ne sera pas sans conséquences sur le CPAS même. Dès le mois de février, 8 travailleurs du CPAS ont été avertis d’un prochain licenciement! Pour 2015, la majorité a imposé une réduction de la dotation à 11,5 millions d’euros. Certes, la cession de l’hôpital a entraîné des coûts extraordinaires, mais pour Ecolo, la politique suivie est en porte-à-faux avec les besoins d’une partie de la population qui, bien que minoritaire, est en augmentation constante.
Est-ce ainsi que notre commune manifeste sa solidarité avec les plus démunis, en diminuant le budget consacré au CPAS et en mettant au chômage son personnel ?

Pas en notre nom!

Pour Ecolo WS Lambert :

Chantal Dransart, Bernard Ide et Jean­Claude Van der Auwera, conseillers communaux; Brigitte Papeians, conseillère CPAS