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Pour Ecolo, la répartition n’est pas une solution. Elle aggrave le nombre de personnes touchées par les nuisances environnementales et le nombre de victimes potentielles en cas d’accident. Pour résoudre le problème du bruit des avions, le Gouvernement fédéral doit mettre en place des solutions structurelles : survol des zones les moins densément peuplées, interdiction des vols de nuit jusqu’à 7h du matin, recul des pistes, … En outre, en ne traitant que le la question de la répartition des vols sur la capitale, le Gouvernement fédéral donne le mauvais signal que l’aéroport peut continuer à se développer sans limite. C’est pourquoi, Ecolo demande :

  • La suspension immédiate du plan Wathelet en particulier le dédoublement des routes qui survolent l’Est de Bruxelles et l’augmentation du survol du centre ville qui dégrade la qualité de vie de nombreux bruxellois.
  • Le développement de solutions structurelles pour l’aéroport destinées à en faire un aéroport compatible avec sa position géographique notamment :
    • interdiction des vols de nuit et étendre la nuit de 23 heures à 7 heures (contre 24h – 6h actuellement)
    • plafonnement du nombre de mouvements à 250.000 par an.
    • limiter le développement des vols low cost et des vols cargo
  • La prise en compte, lors de la définition des routes aériennes, de l’impact environnemental et plus particulièrement des normes de bruit bruxelloises. Avant toute modification des routes, un institut indépendant devra être créé pour permettre d’objectiver les décisions.
  • La prise en compte du critère de densité de population et de nombre de personnes survolées dans la définition de nouvelles routes afin notamment de limiter les risques et de rendre possible une politique d’isolation acoustique possible et finançable.
  • La fin des privilèges fiscaux dont bénéficie le transport aérien : fin de l’exonération de la TVA sur les billets d’avion et des accises sur le kérosène et intégration des vols d’avion dans le système européen d’échange et de réduction des quotas de CO². Il s’agit d’une concurrence déloyale par rapport aux autres modes de transports (notamment le TGV).

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