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Le but du service ordinaire, qui est d’assurer la vie quotidienne de la commune, fait qu’il y a peu de correspondances entre une rentrée d’argent et une dépense bien définie. Presque toutes les recettes rejoignent un grand pot, et sont redistribuées ou transférées aux dépenses. Les comptes sont présentés isolés, sans référence aux montants prévus dans le budget. Il n’y a pas de moyen simple pour vérifier si le budget a été correctement établi et exécuté.
Le Receveur a cependant établi un tableau de synthèse, sans doute en regroupant des données dispersées. Le service ordinaire 2010 a suivi correctement le budget, sauf pour les remboursement de la dette. Or, ce poste est facile à prévoir, une erreur de 800 000 euros est improbable. Le coût du report du remboursement n’est pas précisé.

En conclusion, ce genre de budget traditionnel suffit sans doute encore pour la gestion au jour le jour, bien qu’il soit peu transparent et probablement dépassé. Mais l’amélioration de la méthode budgétaire, c’est une autre histoire qui dépasse le cadre de ce résumé.