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Pour commencer, voici la liste complète des dépenses pour le personnel, le fonctionnement des services communaux, etc. C’est ce qu’on appelle le compte économique. Certains postes voisins ont été regroupés, pour obtenir une vue d’ensemble.
Afin de comparer le budget 2012 avec la réalité de 2010, les chiffres du budget, en M€, sont indiqués entre crochets après les résultats de 2010.
Il n’est pas nécessaire de s’attarder sur les détails les plus fins, un résumé des comptes de 2010, en millions d’euros (M€), est suffisant.

Dépenses de 2010 regroupées par nature économique (aussi appelé compte économique)

Les dépenses de personnel :
– pour le personnel statutaire : 10.102 M€ [9.867 M€]
– pour le personnel contractuel subsidié : 2.894 M€ [3.034 M€]
– pour le personnel subventionné : 2.577 M€ [3.058 M€]
– pour les mandataires : 0.595 M€ [0.680 M€]
– pour le personnel contractuel communal : 11.487 M€ [12.975 M€]
– pour le personnel enseignant, à charge des Communautés : 13.114 M€ [14.145 M€]
– pour le personnel enseignant à charge communale : 1.123 M€ [1.098 M€]
– jetons de présences : 0.088 M€ [0.085 M€]
– assurances pour les accidents du travail : 0.138 M€ [0.300 M€]
– CRPC, cotisations complémentaires : 1.682 M€ [2.002 M€]
– dépenses diverses : 0.643 M€ [0.668 M€].

Le total s’élève à 44.443 millions d’euros [47.912 millions d’euros dans le budget 2012].

Les dépenses de fonctionnement :
– frais de fonctionnement administratifs : 1.686 M€ [1.866 M€]
– frais de fonctionnement techniques : 3.481 M€ (dont 0.839 M€ pour les repas scolaires) [3.730 M€, dont 0.840 M€ pour les repas scolaires]
– frais de fonctionnement liés aux bâtiments : 2.860 M€ [2.571 M€]
– frais de fonctionnement liés au charroi : 0.381 M€ [0.361 M€]
– dépenses diverses : 0.356 M€ [0.433 M€].

Le total s’élève à 8.764 millions d’euros [8.961 millions d’euros dans le budget 2012].

Les transferts :
– subsides aux entreprises : 0 [0.120 M€]
– primes aux ménages : 0.121 M€ [0.241 M€]
– un curieux mélange de cotisations de membres aux associations d’intérêt communal et de subsides aux ménages : 4.172 M€ [plus personne ne cotise aux associations dans le budget 2012 mais les subsides aux ménages gonflent en proportion à 4.579 M€]
– contributions et subsides aux autres pouvoirs publics : 17.365 M€ [19.207 M€]
– transferts divers : 0.959 M€ [0.915 M€].

Le total s’élève à 22.617 millions d’euros [25.062 millions d’euros dans le budget 2012].

Le remboursement de la dette communale :
– remboursement du capital emprunté par la commune : 3.416 M€ [3.349 M€]
– remboursement d’emprunts par d’autres pouvoirs publics : 0.055 M€ [0.041 M€]
– intérêts des emprunts contractés par la commune : 1.992 M€ [2.715 M€]
– intérêts des emprunts par d’autres pouvoirs publics : 0.011 M€ [0.005 M€].

Total de la charge de la dette : 5,474 millions d’euros [6,110 millions d’euros dans le budget 2012].

Le prélèvement pour le fonds de réserve ordinaire : 2.858 millions d’euros [1.000 millions dans le budget 2012].

Total des dépenses : 84.156 millions d’euros [89.045 millions d’euros dans le budget 2012].

Ce compte économique fournit une vue globale des dépenses, mais qui ne dit pas à quoi ces moyens ont réellement servi. On voit cependant déjà apparaître certaines limites du futur budget participatif : on ne peut pas par exemple réduire sans frein les dépenses de personnel ni certaines dépenses de fonctionnement. À ce propos, on observe la tendance au remplacement du personnel statutaire par des contractuels. Les dépenses de fonctionnement restent étonnamment stables, malgré la hausse constante du coût de l’énergie. Les transferts intéressent en premier lieu les associations soutenues par la commune. Les ASBL autour de Wolubilis en prennent une large part (1.754 millions d’euros), et l’ASBL Poseidon perçoit 415 000 euros ; d’autres ASBL reçoivent également des subsides, mais nettement moins élevés (Wolu-Services et le Centre de consultation familiale se partagent par exemple 75 000 euros; l’Agence Immobilière Sociale perçoit 105 000 euros).

Le remboursement de la dette communale, qui est à charge du service ordinaire, est un cas particulier, parce que la gestion de cette dette est l’objet du budget extraordinaire. C’est une indication de la capacité de la commune à emprunter pour financer des travaux d’envergure.