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L’établissement du budget communal est un acte politique : le budget est une traduction financière du programme politique de la majorité communale en place.
Le budget, qui est une prévision pour une année, comprend deux parties, appelées service ordinaire et service extraordinaire.

1. Le service ordinaire

Le but du service ordinaire, qui est d’assurer la vie quotidienne de la commune, fait qu’il y a peu de correspondances entre une rentrée d’argent et une dépense bien définie. Presque toutes les recettes rejoignent un grand pot, et sont redistribuées ou transférées aux dépenses. Nous présenterons les dépenses auxquelles la commune doit faire face, envisagées sous deux aspects complémentaires, puis les rentrées financières qui permettent de répondre aux besoins. C’est ici que se trouvent les ressources qui pourront s’inscrire dans le budget participatif, mais c’est ici également que se trouvent certaines dépenses fixes qui limitent le cadre ouvert à la participation des habitants.

2. Le service extraordinaire

Le budget extraordinaire est destiné aux investissements durables, qui augmentent le patrimoine de la commune. Les dépenses concernées (nouveaux immeubles, nouvelles voiries ou réaménagement en profondeur de voiries existantes, …) sont donc par définition exceptionnelles.

3. Les comptes

Les comptes exposent la situation réelle en fin d’année. Les derniers chiffres disponibles, qui reflètent la réalité et pas les intentions, sont ceux de 2010.
Depuis les années 1990, on y a ajouté une autre présentation des comptes, qui est une forme de bilan basé sur la comptabilité en usage dans les entreprises. A ce stade, il n’est pas nécessaire de nous attarder sur ce bilan.